Experimental Ophthalmology Laboratory of Liege
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Rôle des protéinases et de leurs inhibiteurs dans les formes associées à une néovascularisation anormale sous-rétinienne. Caractérisation par l’étude de modèles animaux transgéniques et développements thérapeutiques.

Résumé de la thèse de doctorat en Sciences Biomédicales de Vincent LAMBERT défendue le 8 juillet 2005 à l'Université de Liège, Belgique. Promoteur : Professeur Jean-Marie RAKIC, Chef du Service D'Ophtalmologie du CHU de Liège.

Ce travail a été réalisé au sein du Laboratoire de Biologie des Tumeurs et du Développement (LBTD)Laboratoire de Biologie des Tumeurs et du Développement (LBTD) des Professeurs Jean-Michel Foidart et Agnes Noël

Accès au texte complet de la thèse en PDF.


1. La dégénérescence maculaire liée à l’âge
2. Traitements expérimentaux
3. But du travail
4. Chapitre 1: Rôle des Protéases à Sérine dans la Néovascularisation Choroïdienne
5. Chapitre 2: Rôle des Métalloprotéinases (MMPs) dans la Néovascularisation Choroïdienne
6. Discussion générale
6. Bibliographie

1. La dégénérescence maculaire liée à l’âge

La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est une maladie dégénérative rétinienne chronique, évolutive et invalidante, qui débute après l’âge de 50 ans. Elle atteint de manière sélective la macula, partie centrale de la rétine où l’acuité visuelle est maximale, en provoquant une dégénérescence secondaire des cellules visuelles rétiniennes.

Trois formes histopathologiques de DMLA ont été décrites, une forme dite précoce et deux formes dites évolutives :

1) la forme précoce est caractérisée par la présence de drusen séreux sous la macula;

2) la forme atrophique est caractérisée par des altérations de l’épithélium pigmentaire et un amincissement de la macula consécutif à l’évolution des drusen ; son évolution lente peut durer des années;

3) la forme exsudative est caractérisée par le développement de néovaisseaux sous la macula; ils peuvent être extra, juxta ou rétrofovéolaires, visibles ou occultes en angiographie à la fluorescéine; l’évolution de cette forme peut être très rapide, faisant perdre la vision centrale (acuité visuelle < 1/10) en quelques semaines ou mois.

Les principales complications de la DMLA sont les décollements et déchirures de l’épithélium pigmentaire de la rétine et les hémorragies rétiniennes ou sous-rétiniennes qui en aggravent le pronostic.

DMLA

La DMLA serait la première cause de malvoyance dans les pays industrialisés. Sa prévalence a été estimée entre 1 et 2 % entre 50 et 60 ans, et supérieure à 30 % après 80 ans. La forme précoce de la DMLA représenterait 20-30 % des cas, la forme exsudative 10-30 % et la forme atrophique 50-60 %.

La gravité du handicap entraîné par la DMLA n’est pas toujours ressentie par le patient dans sa forme initiale, ou par son entourage dans sa forme évoluée. En effet, même des patients qui ne peuvent plus lire, écrire, se livrer à leurs activités quotidiennes, ou simplement reconnaître des visages, peuvent continuer à se déplacer sans aide, grâce aux capacités fonctionnelles de la rétine périphérique.

Il existe plusieurs traitements de la forme exsudative de la maladie : la photocoagulation au laser, la thérapie photodynamique, la thermothérapie transpupillaire, la chirurgie, la radiothérapie externe, les traitements médicamenteux, la rééducation orthoptique et les aides visuelles, mais aucune d’elles n’est satisfaisante à l’heure actuelle (Données recueillies d’après le rapport de septembre 2001 de l’agence national d’accréditation et d’évaluation en santé).

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